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The Wave

La nouvelle vague du webzine musical

La musique vue différemment


I me mine, trio d'influences

Publié par Elodie et Roro sur 10 Mars 2014, 09:56am

I me mine, trio d'influences

Il est 22h30, j’écume encore une fois la ville dans ma quête musicale. Entre deux bars hypes où le brouhaha commercial immonde a encore le dessus, une basse ultra fuzzée se démarque. J’avance au bout de cette ruelle un peu sombre et voilà que je me retrouve dans les bas fonds de la musique réelle. Une petite salle à l’ambiance intimiste, trois jeunos sur un bout de scène, chemise bariolée, gilet et cravate : I Me Mine dit bonsoir en lançant le set avec 2 minutes d’énergie, de fuzz sur fond d’une rythmique simpliste mais cinglante.

Un titre joué à Toulouse en 2012 lors des France O' Folies. Pas mal, hein ?

Mon dieu ??! De la pop psyché ! Alors que la 3e chanson attaque, je me retrouve en 1967, là où j’avais laissé les pinks floyds en train de me balancer un dernier Lucifer Sam.

On est d'accord, ça balance.

Le trio ne passe pas par quatre chemins, rien que le nom ne trompe pas : « I Me Mine » (sache jeune boutonneux inculte qu’il s’agit tout d’abord du titre d’une chanson se trouvant sur le fameux Let It Be, « dernier » chef-d’œuvre de nos amis les coccinelles anglaises, sorti en 1970).

Cultissime. Kevin, arrêtes d'écouter Stromae et viens donc ici voir le 45 tours de papa !

Serait-ce alors un retour puissant d’un mouvement psychédélico-populaire ? Il n’en est rien, I Me Mine n’est qu’un jeune premier qui confirme la règle : les gens n’écoutent pas de pop psyché dans notre cher pays.

Concert fini, je redescends du nuage du passé. Mais ça ne fait rien, je suis en possession de leur EP pour le prix de mon adresse mail inscrite sur leur liste (c’est qu’ils sont sympa et généreux ces petits !). Je ne pourrai donc plus jamais oublier cette basse tantôt hurlante, tantôt baladeuse, ni cette rythmique simpliste digne d’un groove bonhamien puissant, sans parler de cette nappe acoustique signée Martin Guitars battant les doubles croches. Enfin n’oublions pas ces fameuses harmonies vocales rétro si bien gérées, prouvant que le trio a bien révisé sa leçon.

Ce soir là avec I Me Mine, tout y était.

CB

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