S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas reprocher à Robin Thicke, c'est de faire toujours le même genre de musique. A 16 ans déjà, cet autodidacte, à la fois musicien, scénariste et parolier se lance dans le monde de la production. A son actif, plusieurs collaborations parmi lesquelles Christina Aguilera (celle qui était blonde, moche et originale AVANT Lady Gaga), Mariah Carey (qui depuis, a viré au rond) ou encore Michael Jackson (l'homme qui aimait les enfants).
C'est en 2003, cependant, qu'il se lance dans une carrière solo. 6 albums et quelques beaux featurings plus tard, Robin Thicke est de retour cet été avec un 7ème opus qui porte simplement le titre de son single phare, celui qui a débarqué sur les radios comme un raz de marée et qui a dévasté la première place des charts pendant plusieurs semaines (bien qu'il soit aujourd'hui détroné par Stromae. Oui, son nom sonne comme du vomi. Essayez de le dire en dégueulant, vous verrez...).
Pour ce qui est du single, je veux bien sûr parler de Blurred Lines, au clip pratiquement aussi reconnaissable que les premières notes de la chanson. Une espèce de ballade funk un peu folle mais terriblement groovy, à la potentialité de contagion bien sévère, comme dirait les INROCKS.
La preuve en images et en musique. Irréfutable.
Pharell et Robin... un bon nom pour un comics, nan ?
Robin Thicke sait s'adapter aux modes, change de style et d'époque tout en gardant le même genre de flow : un groove irréfutable, parfois jazzy souvent RNB, parfois même totalement hip hop, comme lors de son duo en 2008 avec 50 Cent (ouais, la fausse racaille qui pose sur twitter avec son yorkshire).
Il a même composé un titre pour la bande originale du dessin animé de Moi Moche et Méchant. On y sentirait presque une petite patte Jackson, nan ?
IT'S SO FLUFFYYYYYYYY !
Pour ce qui est de l'album sorti le 12 Juillet dernier, il fait un peu de l'oeil au virage funk des Daft Punk, avec des titres variés mais toujours très rythmés et largement plus écoutables que certaines merdes qui sortent à tour de bras. Alors certes, c'est moderne, certes, ça ne vole pas aussi haut qu'un Rolling Stones ou qu'un Stevie Wonder, mais on sent tout de même que le talent est là, et qu'il ne demande qu'a sortir.
Robin Thicke n'est pas une racaille, ce n'est pas non plus un crooner (comme l'immonde pain de sucre qu'est devenu Michael Bublé depuis son album de chansons de noël.
Au titre numéro 2 de l'album, on sent bien la patte du producteur Timbaland (qui doit normalement sortir son Shock Value 3 depuis environ 8 ans), et on croirait presque entendre une version plus travaillée du flow de Justin Timberlake (qui est en train de s'enfoncer dans les méandres des titres oubliables et oubliés). Encore une fois, laissons le public juger (c'est à dire vous. Oui, vous devez encore cliquer sur la vidéo...).
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Robin Thicke - Take It Easy On Me (Blurred Lines )
Robin Thicke - Take It Easy On Me (Blurred Lines )
Ca a quand même plus de classe que Sexy Back, non ?
Et même quand l'ambiance se refroidit et que le rythme ralentit, on ne peut qu'être attiré par ce groove indéniable et un peu suave de l'auteur de Blurred Lines. Comme sur ce titre, Ooo La La (à ne pas confondre avec celui de Britney Spears, dans l'immonde bande originale des Shtroumphs 2). Pour certains, cela rappellera Off The Wall d'un certain Michael Jackson. Pour les autres... bah ça s'écoute quoi !
Allez les moins jeunes, faites un effort et montez le sonotone à fond !
Au final, l'album numéro 7 a porté chance à Robin Thicke : non seulement il est l'instigateur d'un single à l'énorme succès, mais en plus il est éclectique, classe et terriblement groovy. C'est un autre Robin qui va faire s'agiter les dancefloor et les petites culottes cet été, mais le changement a parfois du bon. Et puis, au moins, celui là n'a pas sorti "Candy".
Et si vous n'avez pas assez de preuve, je vous balance une telle bombe que ça donnera même envie de bouger de sa chaise de bureau à ceux qui détestent danser. Ca s'appelle "Get in my way", et ça ressemble à beaucoup de choses. A tellement de choses que ça le rend même unique !
Adieu Jamiroquai. Sur ta tombe il sera surement écrit : "Ce putain de Thicke était meilleur que moi, même en groove". RIP.
On se retrouve très bientôt. Alors profitez de la vie, de la musique et surtout de celle ci parce qu'elle sera à coup sûr dans les futures bandes son nostalgie spécial été 2013. Non, je ne parierais pas (ils ont tellement des goûts de chiotte chez Nostalgie...).
A la prochaine !
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