Découverte de la semaine : Deap Vally

Publié par Elodie et Roro sur 31 Juillet 2013, 18:44pm

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Cette semaine direction le rock'n'roll/psyché/blues des Deap Vally.

Deux filles à l'itinéraire sinueux mais qui ont fini par se rencontrer dans un cour de crochet en 2011. Elles ont vite troqué les aiguilles et tout le reste contre une guitare et une batterie.

Lindsey Troy et Julie Edwards sont donc les deux musiciennes de ce groupe survolté.

Décrites comme un mélange parfait ou une rencontre improbable entre les White Stripes et Led Zeppelin, elles viennent de sortir le 24 juin leur premier album nommé Sistrionix qui a plutôt un bon succès du côté américain et européen.

Aux premières notes de " End of the world" la chanson n°1, on se demande ce qui nous attend, est-ce que cela va être du rock étouffé, du "faux rock", ce genre de rock qu'on ne veut plus entendre autre part que sur les fonds des zapping à la télé parce que la vérité c'est que c'est là qu'ils demeurent le plus utiles. Est-ce qu'on nous a promis du blues et est-ce qu'on va nous servir de la soupe ?

Il n'en est rien. Deap Vally c'est percutant, plus qu'un son un concept. Ca faisait trop longtemps que je n'avais pas entendu ça. La dernière fois c'était au concert de Dallas Frasca, en février, c'était une énergie similaire qu'on ne peut décrire.

Alors Deap Vally, une énergie à la Runaways ? Peut-être, elles en ont la classe en tous cas. A deux, elles rayonnent pourtant déjà comme 6.

Signées sur Island records/communion, les deux rockeuses se sont faites connaître avec leur tube "Gonna Make My Own Money", véritable hymne à l'indépendance !

La voix de la chanteuse est puissante comme le son de sa guitare.

Féministes ?

Peut-être. En tous cas elles démontrent que deux femmes peuvent faire du rock/blues sous le soleil de Californie et se démarquer. Elles ont notamment accompagnés les Vaccines sur leur tournée anglaise et must du must ont fait la première partie de Muse à Helsinki.

Elles ont également fait le tour des festivals comme celui de Glastonbury en Angleterre où elles montrent une performance scénique à la hauteur des plus grands avec leur "Baby I Call Hell"

Un album aux teintes rock/psyché/blues, on attend que ça sur nos radios. Malheureusement c'est le genre de chansons qu'on écoute en 2013 dans un bar/cave ou dans un festival de musique, personnellement, j'aimerai les voir venir en France pour jouer et se faire connaître car ces deux filles ont vraiment quelque chose de spécial. Heureusement pour elles et pour nous qu'elles ont abandonné le crochet !